L’effondrement du Big Bang
Redécouvrir l’Univers
Alex Williams & John Hartnett
ARTICLES
La faillite du Big Bang
Il y a eu une réaction significative, chez les astrophysiciens, contre la théorie du
Big-Bang. Cette protestation collective n’est pas restée lettre morte. En juin 2005
un colloque sur la crise en cosmologie s’est tenu à Monção, au Portugal. Compte
tenu de la force des arguments avancés, l’on peut prévoir la mort prochaine de
cette théorie ; et ce sera, paradoxalement, au moment même où elle a fini par
s’imposer dans les manuels et dans l’imaginaire collectif.
Par Brad Harrub, Ph.D
U
n
vieux
proverbe
russe
dit
:
«
lorsque
l'argent
parle,
la
vérité
fait
silence.
»
Ceci
n'a
jamais
été
plus
évident
qu'avec
l'aveu
des
cosmologistes
qui
déclarent
enfin
que
la
théorie
du
big-bang
est
inexacte.
L'année
dernière
un
groupe
d’astrophysiciens
écrivit
une
lettre
ouverte
déclarant
que
le
refus
de
financer
les
recherches
pour
une
alternative
au
big-bang
supprimait
le
libre
débat
en
cosmologie
1-2
.
Dans
cet
article,
Eric
Lerner,
qui
est
le
président
de
Lawrenceville
Plasma
Physics
à
West
Orange
(New
Jersey), écrivait :
«
Nos
idées
sur
l'histoire
de
l'univers
sont
dominées
par
la
théorie
du
big-
bang.
Mais
cette
domination
repose
davantage
sur
les
décisions
de
financement que sur la méthode scientifique. »
Il poursuivait :
«
Le
big-bang
repose
aujourd'hui
sur
un
nombre
croissant
d'entités
hypothétiques,
de
choses
que
nous
n'avons
jamais
observées
:
l'expansion
[de
l'univers],
la
matière
noire
et
l'énergie
noire
en
sont
les
exemples
les
plus
marquants.
Sans
eux,
il
y
aurait
une
contradiction
fatale
entre
les
observations
faites
par
les
astronomes
et
les
prédictions
de
la
théorie
du
big-bang.
Dans
aucun
autre
domaine
de
la
physique
ce
continuel
recours
à
de
nouveaux
objets
hypothétiques
ne
serait
accepté
comme
moyen
de
faire
la
jonction
entre
la
théorie
et
l'observation.
Il
soulèverait,
pour
le
moins,
de
sérieuses
questions
sur
la
validité
de
la
théorie
sous-jacente.
Mais la théorie du big-bang ne peut survivre sans ces artifices. »
La
température
a
monté
d'un
cran
lorsque
davantage
de
gens
ont
fini
par
comprendre
que
la
politique
et
l'argent
sont
le
moteur
de
la
recherche
sur
les
origines.
Dans
un
récent
article
intitulé
«
Le
big-bang
s'est-il
réellement
produit
?
»,
Lerner
souligne
de
nouveau
que
l'argent
est
le
moteur
de
la
théorie
du
big-bang.
Il
reconnaît
que
la
recherche
en
cosmologie
«
est
financée
par
un
petit
nombre
de
sources
et
que
les
comités
tenant
les
cordons
de
la
bourse
sont
soumis
aux
partisans
du
big-
bang
».
L'illustration
de
couverture
du
New
Scientist
montre
un
boulet
de
démolition prêt à s'écraser sur les mots « Big-bang ».
Au-dessus
se
trouve
le
titre
«
La
fin
du
Commencement
»,
claire
indication
que
l'ère
du
big-bang
est
peut-être
terminée.
L'auteur
de
l'article,
Marcus
Chown,
également
auteur
de
The
Universe
Next
Door
,
commence
l'article
en
demandant
:
«
Et
si
le
big-bang
ne
s'était
jamais
produit ? »
Son
article
poursuit
:
«
Regardons
les
faits
»,
dit
Riccardo
Scarpa
de
l'Observatoire
Méridional
Européen
de
Santiago
(Chili).
«
Le
modèle
de
base
du
big-bang
ne
parvient
pas
à
prédire
ce
que
nous
observons
dans
l'univers
dans
trois
domaines
importants.
»
La
température
de
l'univers
actuel,
l'expansion
du
cosmos
et
même
l’existence
de
galaxies
ont
tous
vu
les
cosmologistes
se
précipiter
dans
des
impasses.
«
Chaque
fois
que
le
modèle
de
base
du
big-bang
n’est
pas
parvenu
à
prédire
ce
que
nous
voyons,
la
solution
a
consisté
à
se
précipiter
sur
quelque
chose
de
nouveau : l'expansion, la matière noire et l'énergie noire », dit Scarpa.
Chown
expose
que,
pour
Scarpa
et
ses
amis
dissidents,
le
tripatouillage
a
atteint
un
«
niveau
inacceptable
».
Cependant
la
nature
a
horreur
du
vide,
et
ainsi
la
théorie
du
big-bang
continue
à
recevoir
considération
et
argent.
Le moment est venu de se demander pourquoi.
Trop
de
savants
s'interrogent
sur
la
validité
du
big-bang,
et
les
dissidents
se
sont
réunis
pour
en
examiner
les
preuves
à
la
toute
première
Conférence
sur
la
Crise
en
Cosmologie
tenue
à
Monção
(Portugal)
durant
la dernière semaine de juin 2005.
«
Ce
n'est
pas
de
la
science
»,
dit
Eric
Lerner,
l'un
des
organisateurs
de
la
conférence.
Dans
une
déclaration
qu'on
doit
qualifier
d'extrêmement
embarrassante
envers
les
cosmologistes
du
big-bang,
Lerner
observa
:
«
les
prédictions
du
big-bang
sont
constamment
fausses
et
elles
sont
arrangées
après
l'événement.
»
À
quel
point
sont-elles
fausses
?
Chown
donna
une
partie
de
la
réponse
lorsqu'il
constata
:
«
À
tel
point
que
le
<modèle
standard>
de
cosmologie
aujourd'hui
est
devenu
un
horrible
méli-mélo
comprenant
la
théorie
de
base
du
big-bang,
l'expansion
et
une
généreuse
assistance
de
la
matière
noire
et
de
l'énergie
noire
3
.
»
Le
nombre
croissant
de
contradictions
amena
Lerner
à
déclarer
audacieusement
:
«
Je
puis
prouver
que
l'univers
n'est
pas
né
il
y
a
13,7
milliards d'années. Le big-bang n'a jamais eu lieu. »
Après
avoir
analysé
les
données
de
la
Sonde
Wilkinson
Microwave
Anisotropy
(WMAP),
João
Magueijo
du
Collège
Impérial
de
Londres
déplora
:
«
Elles
pourraient
bien
nous
dire
quelque
chose
de
fondamental
sur
notre
univers,
peut-être
même
que
le
modèle
le
plus
simple
du
big-
bang
est
faux…
Les
scientifiques
ont
fait
ces
hypothèses
parce
que,
sans
elles,
il
était
impossible
de
simplifier
suffisamment
les
équations
d'Einstein
et
de
les
résoudre
pour
l'univers.
»
Beaucoup
de
scientifiques
ont
déjà
mis
en
doute
les
hypothèses
d'Einstein.
Si
ces
hypothèses
sont
inexactes,
alors
le
cercueil
se
refermera
définitivement
sur
la
théorie
du
big-bang.
Cependant,
malheureusement,
même
en
sachant
tous
ces
problèmes,
aveux
et
contradictions,
la
«
théorie
standard
»
continue
à
être
enseignée comme un fait, du cours préparatoire à l'université.
La
mort
imminente
de
la
théorie
du
big-bang
approche.
Comme
Magueijo
le
souligna
:
«
Le
modèle
standard
est
laid
et
embarrassant.
J'espère
qu'il
va
bientôt
arriver
au
point
de
rupture.
»
Combien
encore
de
«
sérieuses
questions
sur
la
validité
»
de
cette
théorie
faudra-t-il
soulever
avant
que
la
communauté
scientifique
dans
son
ensemble
n’admette
qu’elle
devrait
être abandonnée ?
Aussi
longtemps
que
les
autres
théories
et
idées
sont
barrées
par
des
pressions
financières
et
politiques,
nous
pouvons
nous
attendre
à
la
poursuite
de
«
l'horrible
méli-mélo
»
et
des
«
subterfuges
»,
tandis
que
la
vérité continuera d'être réduite au silence…
«
Pour
le
lecteur
résolu
à
éviter
la
théorie
et
à
n'admettre
que
des
faits
observés,
il
faut
fermer
tous
les
livres
d'astronomie.
Les
mesures
astronomiques
sont,
sans
aucune
exception,
des
mesures
de
phénomènes
observés
dans
un
observatoire
ou
une
station
terrestre
;
c'est
seulement
par
le
truchement
de
la
théorie
qu'elles
sont traduites en connaissance d'un univers extérieur. »
Sir Arthur Stanley Eddington (1882-1944).
Notes :
1
Lerner,
Eric
(2004)
:
“
Bucking
the
Big
Bang
”,
New
Scientist,
20
mai
2004.
L’article
original
en
anglais
sur
le
site
du
New
Scientist
ne
peut
être
lu
qu’avec
une
souscription
à
la
revue.
Mais
il
peut
être
téléchargé
au
formar
PDF
ici
.
Par
ailleurs,
une traduction française est disponible sur ce site, sur cette
page
.
2
Cf.
Le
Cep
31,
pp.
5-8
:
«
Lettre
ouverte
à
la
Communauté
Scientifique
».
Article
également reproduit sur le site «L’effondrement du Big Bang», sur cette
page
.
3
Chown,
Marcus
(2005)
:
“
Did
the
Big
Bang
Really
Happen?
”,
New
Scientist,
2
juillet
2005.
Cet
article
ne
peut
être
lu
qu’avec
une
souscription
à
la
revue
New
Scientist.
Depuis
la
publication
de
cet
article
qui
date
de
2005,
plusieurs
autres
articles
récents
portant
le
même
titre
ont
été
publiés
par
la
presse
séculière,
suite
à
la
235
e
rencontre
de
la
Société
astronomique
américaine
qui
s’est
tenu
du
4
au
8
janvier
2020
à
Honolulu,
à
Hawaï.
Parmi
ces
articles,
nous
pouvons
mentionner
entre
autres
:
(a)
«
Did
the
Big
Bang
Really
Happen?
Scientist
Disputes
Universe’s
Origin
Story
»,
Inverse
,
8
janvier
2020
;
Martin
Macias
:
«
Did
the
Big
Bang
Really
Happen?
Scientist
Disputes Universe’s Origin Story
»,
Courthouse News Service,
8 janvier 2020.
Source :
Le Cep
n°33. 4
e
trimestre 2005.
.
A propos de Brad Harrub
Brad
Harrub
est
titulaire
d'une
licence
en
biologie
du
Kentucky
Wesleyan
College
et
d'un
doctorat
en
anatomie
et
neurobiologie
de
la
faculté
de
médecine
de
l'université
du
Tennessee
à
Memphis.
Il
figure
dans
le
Who's
Who
Among
Scientists
and
Researchers
.
Il
est
l'auteur
de
Convicted:
A
Scientist
Examines
the
Evidence
for
Christianity
,
Heart
of
the
Matter
,
Dissecting
the
Truth
,
et
le
co-auteur
des
livres
Starting
Line
,
The
Truth
About
Human
Origins
,
Investigating
Christian
Evidences
,
Matters
of
Life
and
Death
,
Diamonds
in
the
Rough:
Nuggets
of
Truth
from
God's
Word
et
de
la
série
de
livres
pour
enfants
Alex.
Brad
Harrub
a
écrit
de
nombreux
tracts
et
articles
pour
des
revues
de
fraternité
et
des
livres
de
conférences.
Il
est
un
orateur
populaire
sur
les
preuves
chrétiennes
lors
de
conférences,
de
rassemblements
de
jeunes,
etc.
dans
plus
de
49
états
et
sur
six
continents
différents.
Il
dirige
plus
de
40
séminaires
de
week-end
sur
le
thème
"Vérité
sur
les
origines"
chaque
année.
En
outre,
il
a
été
invité
comme
conférencier
à
la
conférence
internationale
sur
la
création
et
a
participé
à
l'émission de télévision "Origins".
Le
Dr
Harrub
est
l'auteur
ou
le
co-auteur
de
nombreuses
publications
scientifiques
dans
des
revues
scientifiques.
Actuellement,
Brad
Harrub
travaille
sur
un
manuel
de
sciences
pour
les
écoles
secondaires
qui
enseigne
la
science
à
partir
d'une
vision
biblique
du
monde.
Brad
Harrub
voyage
beaucoup
et
enseigne
dans
le
monde
entier.
Il
a
effectué
des
missions
en
Russie,
en
Ukraine,
en
Nouvelle-Zélande,
en
Irlande,
en
Jamaïque,
en
Écosse,
en
Angleterre,
en
Allemagne,
aux
Bahamas,
au
Canada,
aux
Bermudes,
à
Trinidad,
en
Afrique
du
Sud,
aux
Caïmans
et
au
Nicaragua.
Actuellement,
le
Dr
Harrub
est
directeur
exécutif
et
cofondateur
de
Focus
Press
et
coéditeur
du
magazine
Think
,
un
mensuel
consacré
aux
preuves
en
faveur
de
la
foi
chrétienne.
Lui
et
son
épouse
Melinda
fréquentent
l'église
Southern
Hills
Church
of
Christ
à
Franklin,
dans
le
Tennessee.
Ils
ont
quatre enfants : Will, Reese, Claire et Luke.