L’effondrement du Big Bang
Redécouvrir l’Univers
Alex Williams & John Hartnett
ARTICLES
Lettre ouverte à la communauté
scientifique
Une
lettre
ouverte
écrite
et
signée
par
un
certain
nombre
de
chercheurs
de
premier
plan
en
cosmologie,
adressée
à
la
communauté
scientifique
et
publiée
dans
le
New
Scientist,
22–28
mai
2004,
p.
20
1
:
des
voix
dissidentes
existent
qui
réclament
un
débat
scientifique
ouvert sur la théorie du Big Bang.
Un
manifeste
contre
le
dogmatisme
et
la
censure
en
science,
qui
sont
contraires
à
l’essence et à l’esprit mêmes de la science.
www.cosmologystatement.org
A
ujourd'hui,
le
Big
Bang
s'appuie
sur
un
nombre
grandissant
d'entités
hypothétiques,
des
choses
que
nous
n'avons
jamais
observées
—
l'inflation,
la
matière
noire
et
l'énergie
noire
en
sont
les
exemples
les
plus
connus.
Sans
elles,
il
existerait
une
contradiction
fatale
entre
les
observations
faites
par
les
astronomes
et
les
prédictions
de
la
théorie
du
Big
Bang.
Aucun
autre
domaine
de
la
physique
n'accepterait
ce
recours
perpétuel
à
de
nouveaux
objets
hypothétiques
pour
combler
le
fossé
qui
existe
entre
la
théorie
et
les
observations.
À
tout
le
moins,
cela
soulèverait de sérieuses questions quant à la validité de la théorie sous-jacente.
Mais
la
théorie
du
Big
Bang
ne
peut
survivre
sans
ces
facteurs
arbitraires.
Sans
l'hypothétique
champ
d'inflation,
le
Big
Bang
ne
prédit
pas
le
rayonnement
du
fond
diffus
cosmologique
lisse
et
isotrope
qui
est
observé,
parce
qu'il
serait
impossible
que
des
régions
de
l'univers
qui
sont
maintenant
à
plus
de
quelques
degrés
dans
le
ciel
parviennent
à
la
même
température
et
émettent
ainsi
la
même
quantité
de
rayonnement micro-ondes.
Sans
une
sorte
de
matière
noire,
une
matière
ne
ressemblant
à
aucune
autre
que
nous
avons
pu
observer
sur
Terre
malgré
20
années
d'expérimentations,
la
théorie
du
Big
Bang
fait
des
prédictions
contradictoires
sur
la
densité
de
matière
dans
l'univers.
L'inflation
nécessite
une
densité
20
fois
plus
importante
que
celle
suggérée
par
la
nucléosynthèse
du
Big
Bang,
qui
est
l'explication
que
propose
la
théorie
quant
à
l'origine
des
éléments
légers.
Et
sans
l'énergie
noire,
la
théorie
prédit
que
l’âge
de
l'univers
est
seulement
d’environ
8
milliards
d'années,
âge
plus
jeune
de
plusieurs
milliards d'années que l'âge de beaucoup d'étoiles de notre galaxie.
De
plus,
la
théorie
du
Big
Bang
ne
peut
se
vanter
d'aucune
prédiction
quantitative
qui
aurait
été
ultérieurement
validée
par
l'observation.
Les
réussites
revendiquées
par
les
défenseurs
de
la
théorie
résident
dans
leur
habilité
à
arranger
rétrospectivement
les
observations
avec
un
éventail
de
plus
en
plus
large
de
paramètres
ajustables,
tout
comme
l'ancienne
cosmologie
de
Ptolémée,
plaçant
la
Terre au centre de l'univers, nécessitait plusieurs couches d'épicycles.
Pourtant,
le
Big
Bang
n'est
pas
le
seul
cadre
disponible
pour
comprendre
l'histoire
de
l'univers.
La
cosmologie
du
plasma
et
le
modèle
d'état
stationnaire
émettent
tous
deux
l'hypothèse
d'un
univers
évoluant
sans
commencement
ni
fin.
Ces
deux
approches
et
d'autres
approches
alternatives
peuvent
aussi
expliquer
les
phénomènes
fondamentaux
du
cosmos,
y
compris
l'abondance
d'éléments
légers,
la
génération
de
structures
de
grande
dimension,
le
rayonnement
du
fond
diffus
cosmologique
et
l’augmentation
du
décalage
vers
le
rouge
des
galaxies
éloignées
avec
la
distance.
Elles
ont
même
prédit
de
nouveaux
phénomènes
qui
ont
été
par
la
suite observés, chose que le Big Bang n'a pas réussi à faire.
Les
défenseurs
de
la
théorie
du
Big
Bang
pourraient
répliquer
que
ces
théories
n'expliquent
pas
toutes
les
observations
cosmologiques.
Mais
cela
n’est
guère
surprenant,
étant
donné
que
leur
développement
a
été
sévèrement
entravé
par
un
manque
total
de
financement.
En
effet,
de
telles
questions
et
de
telles
alternatives
ne
peuvent
même
pas
être
discutées
et
examinées
actuellement.
Un
échange
ouvert
d’idées
fait
défaut
dans
la
plupart
des
symposiums
conventionnels.
Tandis
que
Richard
Feynman
pouvait
dire
que
«
la
science
est
la
culture
du
doute
»,
dans
la
cosmologie
actuelle,
le
doute
et
le
désaccord
ne
sont
pas
tolérés,
et
les
jeunes
scientifiques
apprennent
à
se
taire
s’ils
ont
quelque
chose
de
négatif
à
dire
à
propos
du
modèle
standard
du
Big
Bang.
Ceux
qui
doutent
du
Big
Bang
craignent
de
perdre leurs financements s’ils en parlent.
Même
les
observations
sont
désormais
interprétées
à
travers
ce
filtre
biaisé,
jugées
correctes
ou
incorrectes
selon
qu’elles
soutiennent
ou
non
la
théorie
du
Big
Bang.
De
ce
fait,
les
données
discordantes
sur
les
décalages
vers
le
rouge,
l’abondance
de
lithium
et
d’hélium
et
la
distribution
des
galaxies,
entre
autres
sujets,
sont
écartées
ou
ridiculisées.
Cet
état
de
fait
reflète
une
attitude
dogmatique
croissante
qui
est
étrangère à l’esprit de la libre recherche scientifique.
De
nos
jours,
pratiquement
toutes
les
ressources
financières
et
expérimentales
sont
dédiées
à
l’étude
du
Big
Bang.
Les
financements
proviennent
de
quelques
sources
seulement,
et
tous
les
comités
d’examen
par
les
pairs
qui
les
octroient
sont
dominés
par
des
partisans
de
la
théorie
du
Big
Bang.
Pour
cette
raison,
la
prédominance
du
Big
Bang
dans
le
domaine
se
renforce
elle-même,
indépendamment
de
la
validité
scientifique de la théorie.
Le
fait
de
ne
soutenir
que
des
projets
entrant
dans
le
cadre
du
Big
Bang
neutralise
un
élément
fondamental
de
la
méthode
scientifique
—
la
mise
à
l’épreuve
constante
de
la
théorie
par
l’observation.
Une
telle
restriction
rend
impossibles
toute
discussion
et
toute
recherche
impartiales.
Pour
remédier
à
cette
situation,
nous
invitons
ces
agences
qui
financent
les
travaux
en
cosmologie
à
consacrer
une
part
importante
de
leurs
financements
à
l’étude
des
théories
alternatives
et
des
contradictions
du
Big
Bang
appuyées
par
les
observations.
Pour
éviter
la
partialité,
le
comité
d’examen
par
les
pairs
qui
alloue
de
tels
financements
pourrait
être
composé d’astronomes et de physiciens étrangers au domaine de la cosmologie.
L’octroi
de
financements
pour
les
recherches
sur
la
validité
du
Big
Bang
et
sur
ses
alternatives
permettrait
à
la
procédure
scientifique
de
déterminer
le
modèle
le
plus
exact de l’histoire de notre univers.
Signataires :
(
Institutions mentionnées à titre indicatif uniquement
)
(
Les noms mis en évidence sont liés à des pages Web connexes.
Les liens originaux sont donnés même s'ils sont maintenant rompus.
)
Halton Arp
2
, Institut d’Astrophysique Max-Planck (Allemagne)
Andre Koch Torres Assis
3
, Université d’État de Campinas (Brésil)
Yuri
Baryshev
4
,
Institut
d’Astronomie,
Université
d’État
de
Saint-Pétersbourg
(Russie)
Ari Brynjolfsson, Applied Radiation Industries (États-Unis)
Hermann Bondi, Churchill College, Université de Cambridge (Royaume-Uni)
Timothy Eastman, Plasmas International (États-Unis)
Chuck Gallo, Superconix, Inc. (États-Unis)
Thomas Gold, Université Cornell (émérite) (États-Unis)
Amitabha Ghosh, Institut indien de technologie, Kanpur (Inde)
Walter J. Heikkila, Université de Texas à Dallas (États-Unis)
Michael Ibison, Institut des études avancées à Austin (États-Unis)
Thomas Jarboe, Université de Washington (États-Unis)
Jerry W. Jensen, ATK Propulsion (États-Unis)
Menas Kafatos, Université George Mason (États-Unis)
Eric J. Lerner, Lawrenceville Plasma Physics (États-Unis)
Paul Marmet, Institut d’astrophysique Herzberg (retraité) (Canada)
Paola
Marziani,
Istituto
Nazionale
di
Astrofisica,
Osservatorio
Astronomico
di
Padova (Italie)
Gregory Meholic, The Aerospace Corporation (États-Unis)
Jacques Moret-Bailly, Université de Dijon (retraité) (France)
Jayant Narlikar, IUCAA (émérite, Inde) et Collège de France (France)
Marcos Cesar Danhoni Neves
5
, Université d’État de Maringá (Brésil)
Charles D. Orth, Lawrence Livermore National Laboratory (États-Unis)
R. David Pace, Lyon College (États-Unis)
Georges Paturel, Observatoire de Lyon (France)
Jean-Claude Pecker, Collège de France (France)
Anthony L. Peratt, Los Alamos National Laboratory (États-Unis)
Bill Peter, BAE Systems Advanced Technologies (États-Unis)
David Roscoe, Université de Sheffield (Royaume-Uni)
Malabika Roy, Université George Mason (États-Unis)
Sisir Roy, Université George Mason (États-Unis)
Konrad Rudnicki, Université Jagiellonian (Pologne)
Domingos S.L. Soares
6
, Université fédérale de Minas Gerais (Brésil)
John
L.
West,
Jet
Propulsion
Laboratory,
Institut
de
Technologie
de
Californie
(États-
Unis)
James F. Woodward, Université d’État de Californie, Fullerton (USA)
Notes :
1.
Mise à jour le 3 août 2020.
2.
http://haltonarp.com/.
3.
https://www.ifi.unicamp.br/~assis/.
4.
http://www.astro.spbu.ru/staff/baryshev/index.htm.
5.
http://www.pcm.uem.br/docente/3/marcos-cesar-danhoni-neves.
6.
http://lilith.fisica.ufmg.br/~dsoares/.
Des articles de fond sur la
cosmologie
La faillite du Big Bang
Par Brad Harrub, Ph.D
Il
y
a
eu
une
réaction
significative,
chez
les
astrophysiciens,
contre
la
théorie
du
Big-Bang.
Cette
protestation
collective
n’est
pas
restée
lettre
morte.
En
juin
2005
un
colloque
sur
la
crise
en
cosmologie
s’est
tenu
à
Monção,
au
Portugal.
Orage sur le Big Bang
Par Dominique Tassot, Ph.D
Des chercheurs séculiers le reconnaissent : des
scientifiques chrétiens croyant à un Créateur
contribuent au développement de l’horloge la
plus précise dans l’univers.
A propos du temps
Par Carl Wieland, Ph.D
Des chercheurs séculiers le reconnaissent : des
scientifiques chrétiens croyant à un Créateur
contribuent au développement de l’horloge la
plus précise dans l’univers.
L’origine de l’univers
Par Louis Boné, Ph.D
Le principe de base des sciences, présupposé
comme une position fondamentale, est que rien
n’a jamais été créé par la puissance divine et que
toutes choses sont apparues toutes seules après
le Big Bang. C’est une autre question de savoir
d’où est venu le matériel qui permet au Big
Bang d’avoir lieu, mais elle n’est jamais posée !
Dieu, la science, les
preuves. L’aube d’une
révolution - Une
critique du livre de
Bolloré &
Bonnassies
Par Patrick Vauclair
En
octobre
2021,
à
grands
renforts
de
publicité,
paraissait
un
nouvel
ouvrage
de
plus
de
500
pages,
au
titre
alléchant.
Ce
livre
se
veut
une
défense
apologétique
de
l’existence
de
Dieu
à
partir
principalement
du
Big
Bang.
Aussi
juste
et
bonne
que
soit
l’intention
des
auteurs,
deux
fervents
catholiques,
de
surcroît
ingénieurs,
ce
livre
apparaît
bien
comme
un
modèle
typique
de
ce
que
des
scientifiques
chrétiens
ne
devraient
pas
faire
:
un
concordisme
bâtard
et
sans
discernement
avec
les
théories
scientifiques
en
vogue,
souvent
fragiles,
appelées
à
s’effondrer
un
jour.
Quelle
ironie
que
ce
livre
soit
publié
au
moment
même
où
l’on
annonce
la
mort
de
la
théorie
du
Big
Bang
dans
les
cercles
séculiers !