L’effondrement du Big Bang Redécouvrir l’Univers
Alex Williams & John Hartnett

Présentation du livre

LES OBJECTIFS DU LIVRE Ce livre a un triple objectif. Premièrement, tempérer les extrêmes de la pensée naturaliste. Le regretté Dr Carl Sagan a écrit un jour que la théorie du Big Bang semblait si bien réussir à expliquer l'origine de l'univers qu'elle ne laissait aucune place « à un créateur pour faire quoi que ce soit ». Dans ce livre, nous allons démontrer que la cosmologie du Big Bang ne réussit pas du tout à expliquer l'origine de l'univers. Il s'agit d'une théorie intéressante, mais, en pratique, elle ne fonctionne tout simplement pas. Nous croyons que le Dr Sagan réalise en ce moment même son erreur. Notre second objectif vise à modérer les extrêmes de l'incrédulité chez les chrétiens. Il y a de nombreuses années, l'un de nous a eu la difficile tâche de confronter un collègue chrétien à propos d'une relation adultère. Lorsque le moment fut venu de lui dire : « La Bible dit : ‘tu ne commettras pas d'adultère’ », sa réponse fut la suivante : « La Bible dit aussi que Dieu a créé l'univers en six jours et tu ne vas pas me dire que tu y crois ! » À l'époque, nous n'avions pas accès à la littérature créationniste moderne, nous n'avions rien à dire de plus. La morale de l'histoire est que, si vous ne croyez pas à la première page de la Bible, alors vous avez peu de raison de croire au reste. De nos jours, nos églises et nos écoles de théologie sont remplies de chrétiens non croyants, pour la simple et bonne raison qu'ils croient que la création en six jours n’est défendable ni théologiquement, ni scientifiquement. Or, ce n'est pas le cas. Théologiquement, la création en six jours est si importante que Dieu l'a écrite de son propre doigt dans la pierre, dans le Quatrième Commandement ; de même, scientifiquement, elle s'explique parfaitement lorsqu'elle s’insère dans une vision biblique du monde. Ce qui nous amène à notre troisième objectif : stimuler l'exploration de la vision biblique du monde en tant que fondement de la cosmologie. Nous espérons que ce livre pourra inspirer les jeunes chrétiens à relever le défi d’avoir une pensée biblique dans toutes les sphères de leur vie et d'explorer la merveilleuse création de Dieu en cherchant à penser comme Dieu pense. Nous sommes convaincus que c'est l'unique manière de la comprendre correctement. Aujourd’hui, des occasions nous sont données de glorifier Dieu et d'éclairer, d'édifier et d'encourager son peuple comme nul autre n’a pu le faire auparavant. Profitons de ces occasions pendant que nous le pouvons et soyons trouvés toujours à la tâche quand le Maître reviendra pour nous ramener à la maison. La cosmologie peut paraître compliquée vue de près (et elle l'est), mais elle est facile à comprendre vue d'une certaine distance. Dans ce livre, nous nous sommes efforcés de vous donner une vue d'ensemble simple et, dans les quelques paragraphes suivants, un résumé encore plus simple. QUATRE RAISONS DE REJETER LA THÉORIE DU BIG BANG Elle n’est pas valide. L'univers se compose de galaxies, d'étoiles, de planètes et d'êtres humains, mais, même en lui accordant le bénéfice de tout doute possible et imaginable, la théorie du Big Bang ne produit qu'un nuage de gaz en expansion. Les nuages de gaz en expansion ne peuvent inverser spontanément leur expansion et éclater en donnant lieu aux objets tels que nous pouvons les observer dans l'univers réel qui nous entoure aujourd'hui. La théorie n'a aucun mécanisme crédible et cohérent. La théorie du Big Bang est fondée sur les lois de la physique, mais ces lois ne peuvent expliquer les constituants importants du modèle. L'univers du Big Bang commence dans une singularité (matière, énergie, espace et temps tous écrasés dans un point de densité infini) et il n'existe aucun mécanisme connu pour sortir de cette singularité et commencer l'expansion de l'univers les équations utilisées dans la théorie ne sont valables qu'après que l'expansion a débuté. (Cela requiert donc une hypothétique période d'inflation fulgurante pour empêcher l'univers de s'effondrer à nouveau. Cela nécessite ensuite un réglage minutieux incroyable pour maintenir la stabilité. Le mécanisme consistant à transformer l'énergie primordiale en matière produirait des quantités égales de matière et d'antimatière ; or, notre univers n'est fait que de matière. Il faudrait violer les lois physiques et faire appel à des forces (énergie sombre) et à des substances (matière noire) inconnues pour pouvoir expliquer ce que nous observons). L'évolution chimique de la vie (conduisant finalement à la vie intelligente, un ingrédient essentiel à toute cosmologie évolutive) est clairement exclue par les faits. Il y a principalement deux types d'objets à prendre en considération en cosmologie la matière qui compose l’univers et l'esprit qui le contemple. La théorie du Big Bang commence par la matière (ou plutôt son équivalent en énergie) ; elle doit donc faire naître la vie et l'esprit du tout premier cosmologiste par un quelconque processus graduel, impliquant à son début l'auto-organisation de la matière non vivante. Aucune des principales étapes de ce prétendu processus chimique évolutif ne peut être reproduite en laboratoire (sous des conditions en milieu naturel simulées), car les lois de la chimie les en empêchent. Faire appel au hasard mène à une impasse, car le hasard ne peut accomplir ce que les lois de la nature ne permettent pas. La science ne peut répondre de façon décisive à la question des origines. La science opère dans le présent, à l'aide de l'observation et d'expériences ; elle n'a pas d’accès direct au passé. Nous ne pouvons observer directement le passé, nous ne pouvons le revivre au moyen d'une machine à remonter le temps, pas plus que nous ne pouvons le répéter (comme une expérience l’exigerait), donc tout ce que les scientifiques disent à propos du passé doit être fondé sur l'extrapolation d’observations faites au présent. Ces extrapolations doivent en retour être fondées sur des suppositions. Et ces suppositions sont nécessairement construites à l'intérieur du cadre d'un système de croyances sur la nature de l'univers et la façon dont il est devenu tel qu'il est. Les chrétiens doivent donc étudier l'univers selon un système de croyances chrétien (c’est-à-dire biblique) et ne pas croire qu'ils doivent se fier aux croyances du naturalisme athée. Nous avons écrit ce livre précisément dans ce but. QUATRE RAISONS D'ACCEPTER LA CRÉATION EN SIX JOURS Genèse 1 déclare que Dieu a créé l'univers en six jours ordinaires. Bien que le mot « jour » ait toute une variété de significations possibles, la signification voulue par un auteur est toujours précisée par le contexte. Le contexte de Genèse 1 est : « soir et matin, un jour ». L'auteur voulait clairement que le mot signifie un jour d’une durée ordinaire. Les Dix Commandements, que Dieu a écrits avec son propre doigt sur la pierre, confirment cette conclusion. Selon le Quatrième Commandement, les Israélites devaient observer le sabbat en souvenir du fait que Dieu a créé l'univers en six jours. Jésus était totalement attaché à l'autorité des Écritures, particulièrement à l’autorité des écrits de Moïse (lesquels commencent par la Genèse), et il a dit que nous devions en faire autant. Jésus a déclaré que si nous ne croyons pas ce que Moïse a écrit, nous ne pouvons pas croire ce qu'il a dit car Moïse a parlé de lui. Jésus affirmait être le Dieu au sujet duquel Moïse avait écrit et il déclarait que les écrits de Moïse servaient de fondement pour son incarnation, son expiation et sa résurrection. Une condition pour devenir son disciple est de croire ce qu’il dit. L'honneur et la gloire de Dieu sont révélés à travers son œuvre de création. Dieu se définit lui-même tout au long de la Bible comme étant le Créateur. Son honneur et sa gloire sont mis en avant dans son œuvre de création ; la logique veut donc qu’il soit absurde pour un chrétien d'adorer Dieu en tant que Créateur, tout en refusant de croire ce qu'il dit au sujet de la création. L'expiation est étroitement liée à la création de la Genèse. Selon la Genèse, l'homme a été créé pour vivre avec Dieu pour toujours. La souffrance, les accidents et la mort n’existaient pas. La mort est apparue dans le monde seulement après la chute, en tant que punition pour le péché de l'homme. Le plan de rédemption de Dieu comporte plusieurs étapes importantes. Premièrement, il a reporté la condamnation à mort pour donner du temps à l'homme pour se repentir. Ensuite il a retiré un peu de son pouvoir sustentateur afin de donner à l'homme une petite idée de ce qu'est la vie sans Dieu ce que l'on appelle « la malédiction » ; c'est ce qui explique la souffrance humaine et le déclin de l'univers. Dieu a agi ainsi pour donner une raison à l'homme de se repentir ; autrement, il aurait pu continuer éternellement dans son état de déchéance. Ensuite, Dieu a chassé Adam et Ève du paradis d'Éden, afin de leur interdire l'accès à l'arbre de vie pour qu'ils ne puissent pas continuer à vivre pour toujours dans leur état déchu et pour qu'ils finissent par mourir. Puis Dieu a pourvu à un sacrifice en mourant à leur place et en payant la dette de leur péché. Au début, il s'agissait d'un sacrifice animal, mais le véritable sacrifice fut Dieu lui-même. Dieu le Fils, Jésus-Christ, est mort à notre place pour prix de notre péché, afin qu'en lui nous puissions devenir justice de Dieu. Une fois le prix payé, la mort ne pouvait plus avoir d'emprise sur lui et Jésus est ressuscité d'entre les morts. Or, l'évolution est fondée sur l'idée que la mort est un élément naturel de la vie et qu'elle était dans le monde des millions d'années avant que l'homme n'existe. Même les créationnistes croyant à une « vieille terre » qui rejettent l'évolution biologique doivent accepter que la mort ait existé des années avant que l'homme ne pèche. Mais si la mort est en effet un élément naturel de la vie, alors il ne peut y avoir de punition pour le péché ce dernier est tout à fait naturel, après tout. Si nous acceptons les « milliards d'années », alors la mort existait avant le péché et l'hist oire du Christ qui est mort pour payer la dette de nos péchés devient dénuée de sens . Source : Extrait de L’effondrement du Big Bang , Alexander Williams et John Hartnett, Les Editions La Lumière, décembre 2021.
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